Y a-t-il vraiment un sens à la vie?

Titre original de la vidéo: Le sens de la vie

Source image: Clip Sam'parle Je suis athée in-croyable

Résumé : Y a-t-il vraiment un sens à la vie? Nous ne pouvons fabriquer nous-mêmes un sens à la vie qui nous est donnée par Dieu. En définitive, Jésus donne un sens profond à notre vie.

Nous, les êtres humains, naissons dans un monde qui nous est inconnu. À première vue, plusieurs questions importantes nous échappent : Y a-t-il vraiment un sens à la vie? Qui sommes-nous? Qu’est-ce qu’on fait ici? C’est quoi le but de la vie? Ça mène où tout cela?

Y a-t-il vraiment un sens à la vie? Voilà une question fondamentale

Ces questions pourvoyeuses de sens sont pourtant vitales et viscérales pour l’être humain. Elles ont été posées de générations en générations à travers les âges, à travers les cultures parce qu’elles influencent profondément notre manière de vivre dans ce monde et de le voir. On sait tous qu’on va avoir une fin. Mais entre l’hôpital de notre arrivée et le cimetière de notre départ, c’est quoi le sens de cette vie-là? De grâce, ne me dîtes pas que c’est une question qui ne vous intéresse pas. Parce que c’est probablement la faculté qui fait de vous un être humain et non un animal. Vous êtes capables de sonder votre propre existence. Et on va se le dire : même si on essaie de ne pas y penser, de s’étourdir, de se divertir, la question du sens finit toujours par revenir par la porte d’en arrière. Lors d’un moment de transition important, lors d’un drame, lors d’un deuil ou même lors d’une joie intense. C’est là que les pourquoi de la vie refont surface. Pourquoi est-elle morte si jeune? Cela n’a pas de sens. Pourquoi est-ce que j’ai de la misère à contrôler mon anxiété? Pourquoi ai-je de la difficulté à gérer mes passions et à vivre sans blesser les autres? Ça n’a aucun bon sens. Pourquoi autant de souffrance dans ce monde? Il n’y a aucun sens. C’est insensé! C’est un non-sens. Pourquoi autant de beauté et de joie ici-bas? J’en n’ai aucune idée. Merci la vie!

Des réponses insuffisantes

Autant de questions pour lesquelles l’homme moderne n’a pas su donner de réponse satisfaisante. Ce n’est pas qu’on n’a pas essayé. On a essayé tout plein de choses. Le sens de la vie, on a dit : c’est simple : on naît, on grandit, on étudie, on décroche un bon job (si possible), on prend sa retraite jeune, on voyage, on profite de quelques années confortables. Puis, on meurt en laissant quelques sous derrière nous. C’est tout? Sérieux? C’est pathétique notre affaire! Ah non, on peut faire mieux quand même. On va se rendre utile, faire notre part, faire avancer la société, créer de nouvelles possibilités pour l’humanité. Ambitieux, c’est vrai. Mais attention! Le 20° siècle nous a prouvé que l’homme corrompt même les plus grandes avancées scientifiques pour augmenter son propre pouvoir. Mais non, mais non. Vous allez me dire que le sens de la vie se trouve plus dans les petites joies du quotidien, les petites choses de la vie : la nature, la famille, le sport, l’art, la musique, la bonne bouffe, les loisirs, les divertissements. Le problème que j’ai avec ces choses-là, c’est qu’elles sont bonnes mais elles ont une fin. Et lorsqu’on les poursuit comme des finalités, elles ne viennent pas nous combler et nous satisfaire. Elles nous laissent plus souvent qu’autrement vides et même amers parfois. Quand tout va pour le mieux, je vous le donne, ces petits sens fonctionnent assez bien. Mais lorsque la souffrance, le malheur cognent à notre porte, ils ne font le poids pour rassurer notre cœur. Sans mentionner que la mort les balaie tous.

Y a-t-il vraiment un sens à la vie? On ne peut pas inventer soi-même une réponse à cette question

Bien sûr, il existe deux ou trois options un peu plus songées. On va dire que le fait que la vie soit courte et fragile lui procure tout son sens et sa valeur. Bof! Vous direz cela au prochain moustique que vous allez écraser ou à la prochaine fleur que vous allez piétiner. La fragilité et la futilité de quelque chose ne lui crée pas automatiquement de la valeur et du sens. Ah, il ne faut pas être aussi cynique, Sam, la beauté de la vie c’est qu’on peut nous-mêmes créer notre sens. On est l’auteur du propre roman de notre vie. Ce n’est ce qu’on nous dit? C’est beau et c’est attrayant. Mais c’est vrai jusqu’au jour où le sens qu’on donne à notre vie n’est plus réaliste et surtout n’est plus réalisable. Nos envies et notre interprétation du monde ne régissent pas la façon dont le monde est en lui-même. On peut essayer de toutes nos forces de croire que les grizzlys sont des gros nounours chaleureux qui aiment cela se faire flatter ou que la gravité c’est le plus grand complot de l’univers et qu’on peut arriver à voler comme superman si on veut. Mais cela ne va pas fonctionner pour autant. Au même titre qu’on n’invente pas la vérité, qu’on n’invente pas la justice, l’amour et que personne a inventé une couleur primaire, on n’invente pas le sens de la vie. On le découvre. Il vient de l’extérieur vers nous et c’est à nous de l’honorer.

Y a-t-il vraiment un sens à la vie? Seul Dieu peut nous donner la réponse

Je ne sais pas si vous commencez à le voir, mais depuis le début, la quête de l’homme moderne est la même : trouver et fabriquer un sens à la vie qui exclue Dieu. Au nom du progrès, au nom de la science, de l’évolution, on cherche de toutes les façons possibles de répondre à la question du sens sans aucune référence à un être transcendant qui nous dépasse. Mais cela, on le fait compulsivement. Mais on n’y arrive pas. Est-ce que Dieu a créé ce monde de sorte que tout l’univers, tout le monde entier fait du sens à cause de Lui et en Lui. Le sens est intimement connecté à son Être qui est une conséquence de son existence. Tassez Dieu, rejetez-le, abolissez-le et vous abolirez tranquillement tout le sens du monde et même le sens objectif de votre propre existence.

Y a-t-il vraiment un sens à la vie? Sans Dieu on ne peut trouver une réponse

C’est fou parce que l’homme moderne a pensé le contraire : qu’en tassant Dieu il allait se libérer de ce qui l’oppressait et de ce qui l’enchaînait. Mais en réalité, en tuant Dieu, il s’est tué lui-même. Oui, peut-être que l’on s’est défait d’un certain obscurantisme religieux qui n’avait rien à voir avec le vrai christianisme en passant. Mais en délaissant Dieu, on s’est jeté dans l’obscurité dans une vie dépourvue de sens réel. Sans aucune référence à Dieu, on finit par dire comme Jean-Paul Sartre : « L’homme est une passion inutile ». Il est le sous-produit accidentel de la nature, une étincelle qui vient et qui repart aussi vite. La mort est sa seule certitude. Ou comme Camus, on finit peut-être par croire que le suicide est la seule vraie question sérieuse et philosophique qu’on peut se poser. C’est triste! C’est tragique! C’est horrible d’en arriver là. Mais c’est la réalité. Si la mort ne fait que nous attendre les bras ouverts, que l’univers est complètement indifférent et dépourvu de sens, sans pitié et sans merci, c’est quoi le but de tout cela? Sans Dieu, sans éternité, sans vie après la mort, sans intention derrière ce monde, la vie n’a pas vraiment de sens, pas de poids réel, de signification objective. L’existence de l’être humain n’est pas plus significative que l’existence d’un 2X4 ou d’un cratère sur Mars. Tout ce qu’on fait dans cette vie au fond est semblable à quelqu’un qui essaie de réorganiser sa maison alors qu’elle est déjà en train de brûler. Et vivre comme cela, c’est déjà mourir avant la fin. C’est le début de la mort dans l’âme. C’est le bien le cas actuellement : l’Amérique pleure son non-sens. Notre vie n’est bonne que pour le cimetière, la décomposition et que le néant total est la seule issue pour nous et pour notre monde. Et bien le désespoir, l’angoisse et le découragement deviennent soudainement nos meilleurs amis.

La vie vaut la peine d’être vécue parce que Dieu existe

Peut-être que vous m’écoutez depuis le début et vous vous dîtes : « Attends une minute-là, moi je ne suis pas nécessairement croyant, je ne crois pas en Dieu, je ne suis pas très religieux comme personne mais ma vie est quand même pleine de sens ». Je n’en doute pas un seul instant. Je n’ai pas de misère à croire que votre vie a du sens même peut-être plus que vous pensez. Mais si elle en a, c’est malgré votre athéisme et votre incroyance. Pas à cause d’eux. Le fait que quelqu’un puisse nier l’existence de Dieu, se cacher de Lui et continuer d’avoir une vie significative ne peut que prouver que ses croyances athées sont fausses. Un peu comme si quelqu’un décidait de nier l’existence de l’oxygène et continuerait quand même à en bénéficier et à respirer parce que l’oxygène existe. Ce monde est bourré de sens et de valeur parce que Dieu existe. La vie vaut la peine d’être vécue parce que Dieu existe. On a beau nous dire que ce monde n’est qu’une mauvaise blague, on a quand même l’impression qu’il y a plus que cela. On n’a pas assez de foi pour croire que rien a tout produit, que le hasard a créé l’univers, que le désordre a produit l’ordre, que l’impersonnel a spontanément généré le personnel, que nos vies sont inutiles et insensées et tout ce qui nous reste, c’est le chaos et la déprime. Et même si on arrive à le croire intellectuellement, on n’arrive pas à le mettre en pratique. On se refuse de vivre comme si toute nos actions, tout l’amour du monde et tout le génie humain sont destinés à disparaître dans la vaste mort du système solaire, comme le prétend le philosophe athée Bertrand Russell.

Jésus est le sens de la vie, en Lui, se trouve une vie riche de sens

Il doit y avoir une réponse pourquoi le soleil brille tous les matins? Il doit y avoir une raison pourquoi les étoiles scintillent la nuit? Il doit y avoir une raison pourquoi les enfants naissent et grandissent? Pourquoi la vie fait bien les choses? Pourquoi le printemps revient toujours? Pourquoi les oiseaux chantent à l’aube? Il doit y avoir une raison pourquoi l’amour existe? Pourquoi moi-même j’existe? Quelque part dans l’univers, la vie doit avoir un sens, une direction, une intention. Et parce qu’une intention vient toujours de quelqu’un et non de quelque chose, il doit nécessairement y avoir un grand chef d’orchestre derrière les rideaux : Dieu. Le sens de la vie ne vient pas de notre être intérieur ni même d’un univers vide. Le sens ne peut venir que d’un Créateur personnel et transcendant : Dieu. Il est l’origine du sens de la vie parce qu’Il est le commencement de toutes choses créées. Tout dans l’univers porte l’empreinte de sa personne et particulièrement l’homme et la femme. Il nous a créé à son image afin qu’on le connaisse, qu’on l’aime et afin qu’on vive sous Lui et avec Lui. Au fond, on peut dire que Dieu est l’ultime finalité pour laquelle on est sur terre. « Le but principal de la vie de l’homme est de glorifier Dieu et de trouver en Lui son bonheur éternel » (catéchisme de Westminster). En pratique, on vit pour la gloire de Dieu lorsqu’on l’aime plus que tout le reste et qu’on aime notre prochain comme nous-mêmes. Mais trompez-vous pas, lorsque je parle de vivre pour la gloire de Dieu, je ne parle pas d’une entité spirituelle distante ou même de vivre pour un concept et encore moins de faire de notre vie une performance morale devant Dieu. Ultimement, je parle de vivre pour la gloire de Jésus Christ : l’image intangible du Dieu invisible, le seul qui a vécu en tant qu’homme pour la Gloire de Dieu jusqu’au bout et l’amour des gens jusqu’au bout. Celui qui a dit à son Père avant d’aller au Calvaire : « J’ai manifesté ta gloire sur la terre; j’ai achevé l’œuvre que tu m’as donnée de faire » (Jean 17, 4). C’est-à-dire de nous aimer, nous, jusqu’à donner sa vie. C’est pour cela que les chrétiens ne croient pas dans un sens créé ou fabriqué de toute pièce. Mais en un sens qui est venu dans le monde pour nous trouver. À cause de son Incarnation, sa vie, sa mort et sa résurrection, Jésus est le sens de la vie, le Sentier de la vie, l’unique moyen à travers lequel on peut à nouveau glorifier Dieu dans nos vies. Et en Lui, se trouve une vie riche de sens, pleine de sens dans tout ce qu’on est et tout ce qu’on fait. Un sens qui n’est même pas effacé par la souffrance ou même éteint par la mort. Mais qui s’affermit dans la souffrance et qui s’accomplit dans la mort parce que Christ l’a vaincue à notre place.

Notre vie sur terre devient alors un voyage. Le voyage de notre transformation afin de devenir plus comme Jésus notre Seigneur. Jusqu’au jour on va traverser de l’autre côté de l’Éternité et vivre pleinement, parfaitement dans sa Gloire et pour sa Gloire.

SOURCE : CHAÎNE YOUTUBE DE SAM’PARLE

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