Résumé : Avec Marie: la joie de savoir que Dieu pourvoira. Contre les doutes et le scepticisme, la foi de Marie dans le Dieu de l’impossible est source de joie.
Avec Marie: la joie de savoir que Dieu pourvoira : « Comment cela va-t-il se faire? »
Au plus profond d’elle-même, Marie a accepté que Dieu puisse tout lui demander, serait-ce l’impossible. L’ange ne l’a pas surprise. Et pourtant monte à ses lèvres la question : « Comment cela va-t-il se faire? » (Lc 1, 34). Il n’y a pas ici l’ombre d’une protestation, d’un manque de foi. Marie n’exige pas d’explication. Sa question n’a rien de provoquant, comme la question de Sara aux trois mystérieux visiteurs qui annonçaient qu’elle donnerait le jour à un fils, malgré son grand âge (Gen 22, 8).
Avec Marie: la joie de savoir que Dieu pourvoira : le scepticisme qui secrète la tristesse
Toute autre est souvent notre question; elle s’accompagne de scepticisme : « Non, ce n’est pas possible! » Un tel scepticisme secrète la tristesse. Nous ressemblons si peu à Marie! Lorsque Dieu s’adresse à nous, notre premier réflexe n’est-il pas presque toujours un reproche à peine voilé : « Seigneur, vraiment, dois-tu me demander cela? Non, ce n’est pas possible » – « Avec lui, je n’en sortirai jamais » – « Jamais, je ne serai heureux avec elle » – « Il n’arrivera nulle part dans la vie, cet enfant! » – « Pourquoi, Seigneur, est-ce moi qui suis malade? Pourquoi dois-je souffrir? » – « Pourquoi mon enfant, Seigneur, et non celui des autres? » – « Jamais, je ne sortirai de la dépression. » Beaucoup de choses nous semblent impossibles. Même dans l’Église. « Comment est-il possible, Seigneur, que tant de gens s’en aillent sur la pointe des pieds? » – « On n’y arrivera jamais, avec si peu de prêtres et cette poignée de laïcs! »
Avec Marie: la joie de savoir que Dieu pourvoira : Deux réponses de l’ange du Seigneur
À toutes ces questions que nous nous posons, Dieu a une réponse. Il nous dit : « L’Esprit Saint viendra sur toi … » et encore « Voici qu’Élisabeth, ta parente, est elle aussi enceinte d’un fils dans sa vieillesse, et elle en est à son sixième mois, elle qu’on appelait la stérile, car rien n’est impossible à Dieu » (Lc 1, 35-37). Deux chemins qui mènent à la joie dans une situation sans issue : l’Esprit et les signes.
Avec Marie: la joie de savoir que Dieu pourvoira : « L’Esprit Saint viendra sur toi »
Dans notre société d’aujourd’hui, beaucoup sont habités par la fièvre de l’activisme, par l’ivresse du travail excessif. Cette activité incessante a porté les fruits que l’on connaît, pour le meilleur et pour le pire. L’Église n’a pas échappé au mouvement général. Emportés par le désir omniprésent d’efficacité et de rationalité, nous avons, de plus en plus, comme l’impression que tout dépend de nous. Certes, nous nous gardons bien de dire que Dieu ne nous donne pas un sérieux coup de main. Mais nous sommes tout de même tentés de penser : « Seigneur, tu as bien de la chance de m’avoir! » Cette hyperactivité est source de fatigue et de beaucoup de tristesse; elle grignote notre foi et avec elle notre joie profonde.
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