
Résumé : Avec Marie: la joie d’un cœur vulnérable. Pour entrer dans la joie de la Vierge Marie, il faut ouvrir notre cœur en abaissant nos défenses qui nous ferment à la grâce de Dieu.
Avec Marie: la joie d’un cœur vulnérable: « À ces mots, elle fut troublée »
« À ces mots, elle fut troublée » dit saint Luc (Lc 1, 29). Il est bien rare que nous soyons troublés ou émus lorsque la parole de Dieu nous parvient. Nous avons plutôt peur de nous sentir vulnérables, nous nous blindons le cœur. Et cela aussi nous empêche d’être dans la joie.
Avec Marie: la joie d’un cœur vulnérable : le défi d’ouvrir notre cœur dans la confiance
Notre cœur est entouré de solides défenses qui le protègent et nous sécurisent. Oui, nous avons peur de tout ce qui pourrait nous blesser, peur des hommes qui peuvent nous questionner, peur surtout d’un Dieu susceptible de nous demander bien plus. Nous faisons tout pour être protégés, pour nous prémunir contre toute surprise, nous éviter la question inattendue. C’est cela aussi sans doute qui nous rend tristes : la forteresse dans laquelle nous nous sommes retranchés devient une prison. Dans ces conditions, comment rester joyeux? Seul, celui qui a le cœur ouvert, celui qui reste vulnérable se laissera atteindre par la parole de Dieu. Dans une citadelle où portes et fenêtres sont closes, que peut-il survenir de nouveau? Verra-t-on y entrer une bonne nouvelle, un Évangile?
Pour avoir le cœur vulnérable
Seigneur notre Dieu,
Ami des hommes,
Tu as envoyé ton ange
à Marie de Nazareth
pour lui dire :
« Réjouis-toi, toi qui as la faveur de Dieu »,
Elle avait le cœur vulnérable
Et lorsque Tu lui as demandé
L’inattendu, l’impossible,
Elle s’est laissé toucher par
Ta parole.
Accorde-nous cette même grâce
Que la Vierge Marie a reçue :
Rends-nous vulnérables à ta parole.
Garde-nous réceptifs
À toute parole qui nous viendra de Toi
Ou de l’un de tes enfants
Que Tu placeras sur notre route.
Délivre-nous de la tristesse
D’un cœur fermé,
Pour que la joie de Marie
Soit aussi la nôtre
Aujourd’hui et jusqu’aux siècles des siècles.
Amen.
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