Résumé : Qu’est-ce que la vertu de prudence? C’est cette bonne disposition à bien identifier quoi faire et quoi ne pas faire. C’est faire de bons choix.
Aujourd’hui, je commence à méditer sur la première vertu humaine, vertu cardinale qui est la prudence. Qu’est-ce que la vertu de prudence? Mais attention, la prudence ici n’a pas le sens de l’avertissement qu’on fait à un enfant : attention! Sois prudent, je ne veux pas que tu te fasses mal. Ou à un ami à la fin d’une soirée : sois prudent sur la route. Ce n’est pas totalement détaché de cela le sens de faire attention à ne pas se blesser mais c’est beaucoup plus profond que cela. Qu’est-ce que la vertu de prudence? La prudence est une disposition de notre raison pratique. C’est-à-dire de notre intelligence appliquée aux choses que nous devons faire ou ne pas faire dans la vie quotidienne. Et c’est cette bonne disposition à bien identifier quoi faire et quoi ne pas faire. Quel bien faire et quel mal éviter. Faire de bons choix. Car il faut réfléchir pour faire de bons choix. C’est un guide pour notre conscience. Plus on possède la vertu de prudence, plus cela nous est facile d’identifier les meilleurs choix en chaque circonstance très particulière de la vie. Car pour être morale, il ne suffit pas de savoir qu’il faut être bon en général, généreux en général, aimant en général. Il faut savoir comment aimer aujourd’hui telle personne, dans telle situation que je vis. C’est donc vraiment appliqué dans le concret.
Qu’est-ce que la vertu de prudence? Comment faire de bons choix?
Comment devenir plus prudent? Tout simplement en faisant de bons choix. Mais vous allez me dire : comment faire de bons choix? Pour faire de bons choix, évidemment, il faut prendre le temps de réfléchir, d’analyser la situation. Mais il faut surtout faire appel aux autres. Faire appel aux gens sages autour de nous : notre époux, notre épouse, nos parents, nos amis, un bon conseiller spirituel. Pourquoi? Parce que souvent nos passions, notre orgueil nous troublent un peu lorsque vient le temps de faire des grands choix de vie par exemple, des choix difficiles. Et donc, grandir en prudence, c’est apprendre à toujours se méfier un petit plus de soi-même et se fier un peu plus aux autres et aussi à Dieu. Il faut aussi ne pas oublier de prier et de demander à Dieu qu’il nous éclaire. Lorsqu’on se fie seulement à soi-même, on est plus souvent trompé. Évidemment, les autres autour de nous ne sont pas infaillibles car eux aussi peuvent se tromper. Mais c’est très rare qu’ils vont tous se tromper en même temps. Le signe qu’on s’apprête à faire un très mauvais choix, c’est généralement quand on veut garder tout secret et en parler à personne de confiance autour de nous et quand en plus lorsqu’on finit par en parler un jour ou quand les gens finissent par l’apprendre et que de manière quasi unanime tout le monde désapprouve. Alors, cela devrait faire sonner une petite cloche en nous. Cela signifie que probablement nous sommes dans l’illusion.
Qu’est-ce que la vertu de prudence? Pour faire de bons choix, il faut se demander où est ma joie profonde?
Je vous donne un autre truc pour la prudence, pour faire de meilleurs choix et grandir dans cette vertu fondamentale de la vie morale qui nous conduit au bonheur. C’est de suivre la joie et la paix profondes. Ce n’est pas un truc infaillible mais c’est souvent un truc très utile surtout quand on hésite entre plusieurs bonnes choses. Évidemment, entre le bien et le mal, c’est assez facile : il ne faut jamais faire le mal. Mais entre différents biens, posez-vous la question : « où est ma joie profonde? » C’est là probablement que se trouve votre meilleur choix.
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