Résumé : Avec Marie : la joie du « oui » total à Dieu. En Marie, aucune tristesse. Celui qui peut dire « oui » ne saurait être triste. Car la tristesse vient du « non » à Dieu et à nos frères.
Avec Marie : la joie du « oui » total à Dieu. « Voici la servante du Seigneur. Qu’il me soit fait selon ta parole. » (Lc 1, 38)
« Voici la servante du Seigneur. Qu’il me soit fait selon ta parole. » (Lc 1, 38). Vers le « oui » de Marie s’en vient comme à la source tout joie humaine : la joie d’Adam et celle de David, celle d’Isaïe et de tous les prophètes, celle d’Élisabeth et Zacharie, de Jean-Baptiste et de tous les saints. Et notre joie à nous, nous la puisons en elle.
Avec Marie : la joie du « oui » total à Dieu. Comme le Fils, Marie est tout entière obéissance, transparence, accueil confiant
Le « oui » de Marie résume toute sa vie, qui, d’un bout à l’autre, est placée sous le signe de la disponibilité. À partir de l’Annonciation, elle ne fera plus rien d’autre que de déployer ce « oui » initial, lui donner corps. Ce « oui » de Marie est puissant courant de vie qui émane de Dieu et porte à tous la vie et le salut. C’est dans ce courant d’amour irrésistible que branchée sur cette force obéissante du Fils. Et de ce « oui » éternel du Fils, le « fiat » de Marie est l’écho. Là réside sa force. Comme le Fils, elle est tout entière obéissance, transparence, accueil confiant. Comme le Fils et avec Lui, la voici qui prononce la parole d’humble obéissance : « Père, Me voici pour faire ta volonté ».
Avec Marie : la joie du « oui » total à Dieu. D’où sa joie totale. En elle, aucune tristesse.
En répondant à l’ange comme elle le fait, Marie se remet sans aucune résistance entre les mains de Dieu. Elle est emportée, comme par une brise légère, par le souffle de l’Esprit Saint; en même temps, elle se sait parfaitement libre, délivrée de tout désir de repli sur elle-même, de la moindre complaisance en elle-même. Ce « oui » de Marie exprime à la fois l’union totale à Dieu, l’abandon à la volonté de Dieu et une liberté plus grande que toute autre liberté humaine. D’où sa joie totale. En elle, aucune tristesse. Celui qui peut dire « oui » ne saurait être triste. Car la tristesse vient du « non » à Dieu et à nos frères.
Avec Marie : la joie du « oui » total à Dieu. Marie s’abandonne à Dieu, sans résistance, mais dans une extrême liberté
Marie s’abandonne à Dieu, sans résistance, mais dans une extrême liberté. Par ce don total, elle se situe en deçà de tout vœu de pauvreté, de chasteté, d’obéissance. Elle ne prononce aucun vœu. Elle fait davantage : si les vœux sont comme les branches d’un grand arbre, Marie se situe à la place du tronc.
Avec Marie : la joie du « oui » total à Dieu. Et notre propre « oui » trouve sa source dans le « fiat » de Marie
Une seule phrase a suffi : « Qu’il me soit fait selon ta parole », et la voilà pauvre, chaste, obéissante, la voilà fixée dans l’amour qui est au-delà de toutes les œuvres. Le « oui » de Marie est encadré par celui de Jésus et celui de l’Église. Déjà, en entrant dans le monde, le Fils unique disait à son Père : « Me voici, Père, pour faire ta volonté ». Et notre propre « oui » trouve sa source dans le « fiat » de Marie. Ainsi, en suppliant : « Que ton Règne vienne », l’Église ne fait que reprendre en écho le « oui » de Marie et le « fiat » éternel du Fils adressé au Père. C’est le même Esprit Saint qui, par son souffle, suscite et relie ces trois « oui ».
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