Résumé : À l’exemple de Marie : la joie du sacrifice. Lors de la présentation de Jésus au Temple, Marie et Joseph obéissent au Seigneur dans la joie.
À l’exemple de Marie : la joie du sacrifice dans l’obéissance à la Parole de Dieu
Si Marie et Joseph se rendent à Jérusalem, c’est pour faire acte d’obéissance, pour se conformer à la Loi : « Tout garçon premier-né sera consacré au Seigneur » (Lc 2, 23). Cette obligation montre à tous les couples et au peuple entier que toute vie se reçoit de Dieu. Il n’y a de don plus merveilleux que celui de l’enfant.
À l’exemple de Marie : la joie du sacrifice dans le prolongement du « oui » initial de Marie
Marie et Joseph vont donc au temple pour y présenter Jésus. Ce geste leur est tout naturel : l’obéissance leur est une joie. Monter à Jérusalem avec l’Enfant n’est pour eux que le prolongement du « oui » initial de Marie et de la réponse de Joseph à l’ange : « Ne crains pas de prendre chez toi, Marie … Il prit chez lui son épouse » (Mt 1, 20.24).
À l’exemple de Marie : la joie du sacrifice, la joie d’écouter Dieu et d’entrer dans sa volonté
Puisque aucun enfant n’a jamais appartenu à Dieu de telle manière, jamais une offrande au Seigneur n’a été plus naturelle. Par leur obéissance, Marie et Joseph sont submergés de la joie immense de pouvoir obéir à Dieu, de L’écouter intensément et de vivre selon sa volonté : « Heureux, en effet, ceux qui écoutent la parole de Dieu et la mettent en pratique! » (Lc 8, 21). Voilà une joie que nous soupçonnons à peine. Obéir ou écouter, voilà bien ce qui paraît limiter notre joie, amputer notre bonheur. Et pourtant, seule la personne qui dit « oui » à l’appel de Dieu – fût-ce dans des petites choses – peut sentir combien intense peut être la joie d’écouter Dieu et d’entrer tout entier dans sa volonté.
À l’exemple de Marie : la joie du sacrifice qui libère notre volonté et l’affermit dans sa recherche de bonheur
Malgré notre fragilité et nos tergiversations, nous nous sentons tout à coup portés par le puissant courant d’énergie qui est la volonté divine. Peut-être la tristesse de notre époque tient-elle pour une part à l’obscurcissement de la loi du Seigneur, à l’extinction de la joie d’obéir. Car la loi de Dieu ne vise pas à nous mutiler; elle ne veut pas tant endiguer notre volonté que la libérer; la faire progresser et l’affermir dans sa recherche du bonheur. Oui, ces joies-là, il nous faut les retrouver.
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