Résumé : Je vais te dire comment j’ai rencontré Dieu. Brigitte Bédard nous explique comment elle est passée de l’hostilité envers Dieu à la joie de croire en Lui.
Je vais te dire comment j’ai rencontré Dieu. Dieu, qui s’appelle dans le fond Jésus Christ. Mais à cette époque-là, quand j’étais athée, je ne pensais pas que Dieu pouvait porter un nom. Je ne pensais pas que Dieu était une personne. Je ne pensais pas qu’on pouvait le rencontrer pour vrai, dans la chair, personne à personne. Je ne pensais pas qu’on pouvait être si près de Dieu. Mais c’est arrivé par surprise. Je n’ai rien demandé. Je ne lui ai même pas demandé de croire en Lui.
Je vais te dire comment j’ai rencontré Dieu : je m’étourdissais dans la drogue, l’alcool et le sexe
Moi, j’ai toujours eu une vie de « fête ». Je sortais, j’avais du fun et je m’étourdissais. Je m’étourdissais avec la drogue, l’alcool, les amants, les maîtresses aussi. Je me perdais dans la sexualité. Je me perdais dans tout ce qui pouvait faire en sorte que je puisse fuir le mal-être qui m’habitait. C’était quoi ce mal-être-là? C’était juste que ma vie n’avait pas de sens. C’était juste que je me demandais qu’est-ce que je fais sur cette terre? Et c’était aussi le fait que je me demandais : pourquoi je ne suis pas capable d’aimer vraiment? Pourquoi je ne me sens pas vraiment aimée? Pourquoi je ne suis pas capable d’aimer vraiment non plus? Je sentais toujours qu’il y avait quelque chose. Je me retenais ou je sentais que pour l’autre personne, ce n’était pas vraiment vrai non plus. Alors j’étais toujours sur mes gardes et je ne me laissais jamais allée. Je ne m’abandonnais jamais à quelqu’un, j’avais ben trop peur d’être blessée. Parce que j’avais une grande blessure de rejet, d’abandon de ma petite enfance. Mais je ne le savais pas dans ce temps-là. Je ne me posais pas de questions pourquoi je souffrais. Mais tout ce que je savais, c’est que à un moment donné, c’était tellement fort cette souffrance-là, tellement fort l’étourdissement de ma vie que j’ai juste voulu mourir. Je voulais juste mourir pis j’y ai pensé vraiment. Pis, comment c’est arrivé?
Je vais te dire comment j’ai rencontré Dieu : j’ai rencontré un moine qui m’a vraiment écoutée
Un jour il y a quelqu’un qui m’a tendu un papier en me disant d’aller voir un moine avec le nom du moine sur le papier. Il m’a dit : « Brigitte, vas donc voir ce moine-là à l’abbaye de St Benoît du Lac. Cela est au Québec, pas très loin de Montréal où on peut rencontrer un moine si on veut. Et ce moine-là, je l’ai engueulé pendant trois jours : une heure l’avant-midi, une heure l’après-midi. Il m’a écoutée. Il a écouté toute la colère, ma colère de femme. J’étais en colère contre l’Église. J’étais en colère contre Dieu. J’étais en colère contre tous les hommes, les institutions du monde entier. J’étais une féministe et c’était à cause des hommes (dans mon livre à moi) si j’étais malheureuse. C’était à cause des hommes si je n’arrivais pas à être heureuse dans la vie. Pis c’était aussi à cause de Dieu si je ne pouvais pas vivre ma sexualité parce que je pensais à cette époque-là que j’étais bi-sexuelle mais je n’étais pas certaine. Peut-être que j’étais homo, peut-être que j’étais hétéro, je ne le savais pas. Mais je l’ai engueulé et il m’a écoutée. Il a été pour moi juste accueillant. Et au bout de trois jours, sans que je n’aie rien demandé, Dieu m’est tombé dessus. Ou ce qu’on appelle l’Esprit Saint. Mais je ne savais pas c’est quoi l’Esprit Saint. Je ne savais pas c’était quoi. Mais j’ai compris à ce moment-là, cela a pris trois secondes, j’ai compris que Jésus était Dieu et qu’il était vivant. Que Dieu avait un nom et que ce Dieu-là, c’était mon Père et c’était aussi mon Frère et que l’Esprit Saint m’habitait et que tout pouvait changé. J’ai compris que tout était fini, toute ma souffrance tout était pardonné, tout était effacé, tout pouvait recommencer. Comme si j’étais née de nouveau. Et à partir de ce jour-là, ma vie a complètement changée. Je ne suis pas devenue parfaite. Je n’ai pas arrêté de souffrir. Il y encore des souffrances, je ne suis pas désincarnée. Je suis encore une femme, je suis encore un être humain. J’ai encore mes souffrances, mes blessures. Mais je sais que Dieu est là et il me pousse, me fait vivre, il m’inspire, il m’aspire à Lui. J’aspire à plus grand et je sais qu’il est toujours là. Et il m’a donné des frères et sœurs dans cette Église Catholique qui n’est pas parfaite. Mais des frères et sœurs exceptionnels, une grande famille, une communauté extraordinaire avec qui je grandis, avec qui je suis formée. J’apprends à lire la Bible, j’apprends à prier, j’apprends comme une nouvelle dimension de la vie que je ne connaissais pas. Et je comprends enfin pourquoi je suis là? Pourquoi je vis? Et je sais que maintenant, ce qui m’attends, c’est le Ciel et c’est beau. Et cela commence maintenant. Le Royaume de Dieu, ce n’est pas juste dans le ciel, ce n’est pas juste désincarné, ce n’est pas juste dans les airs, c’est maintenant. Aujourd’hui je suis mariée, j’ai des enfants et je file le parfait bonheur. Et c’est accessible à tout le monde. Si moi j’ai pu le vivre, toi aussi tu peux le vivre. Toi aussi tu peux le rencontrer et je te le souhaite vraiment. Amen.
POUR ALLER PLUS LOIN :
- Qu’est-ce qui me touche dans ce témoignage?
- À la lumière de ce témoignage, comment est-ce que je conçois la « rencontre avec Dieu »?
- Quelles sont les obstacles dans ma vie qui m’empêchent de faire cette rencontre personnelle avec le Seigneur Jésus?
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