« Il vit les linges et eux seuls »

Résumé : « Il vit les linges et eux seuls ». Les seuls témoins de la résurrection de Jésus sont les linges dans lesquels le corps inanimé de Jésus a été enveloppé.

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« Pierre se leva et couru au tombeau; mais en se penchant, il vit les linges, et eux seuls. Il s’en retourna chez lui tout étonné de ce qui était arrivé. » (Luc 24, 11)

« Il vit les linges et eux seuls »

C’est un fait reconnu de tous : il n’y avait aucun « témoin oculaire humain » dans le tombeau du Christ qui aurait pu témoigner de sa résurrection. J’ai bien dit : « témoin oculaire humain ». Mais cela est sans compter « les linges et eux seuls » dans lesquels le corps inerte de Jésus fut enveloppé, comme l’affirme l’évangéliste Luc. Eux seuls ont pu « voir » ce qui s’est passé lors de la résurrection du Christ.

Eh bien, la bonne nouvelle de Pâques, c’est que ces « linges et eux seuls » ont parlé et qu’ils ont effectivement témoigné de la résurrection du Christ. Ces linges s’appellent : le linceul du Christ qui est conservé à Turin (Italie).

« Il vit les linges et eux seuls » : Le linceul de Turin est le seul témoin de la résurrection de Jésus dans le tombeau

Qu’est-ce que ce linceul? Il s’agit d’une pièce de tissu en pur lin de 5 m2 qui enveloppait le corps de Jésus crucifié en représentant sa face ventrale et dorsale. Quand on analyse ce linceul, on peut voir les coups de la flagellation sur tout le corps, les marques des clous aux poignets et aux pieds, les marques de la couronne d’épines. On a détecté aussi des taches de sang laissées sur le linceul (du sang humain du groupe AB : groupe très rare : receveur universel).

On a découvert à la fin du XIX siècle que l’empreinte du corps imprimée sur le tissu du linceul était semblable à un négatif photographique. Les scientifiques qui ont examiné le linceul n’ont trouvé aucune trace d’encre ou de peinture ou autres pigments sur le linceul. Alors on peut se demander : comment l’image de Jésus crucifié est-elle apparue sur le linceul? Les scientifiques ont constaté que l’image s’est constituée sur le linceul par une « roussissure » en superficie (0.03 millimètre) des fils de lin.

Certains savants ont fait l’hypothèse que lors de la résurrection, il y a eu un rayonnement d’énergie aussi intense qu’instantanée (un genre de flash) de façon que les parties du corps de Jésus qui étaient en contact directe avec le linceul (par exemple le nez) ont été roussis davantage par cette source de chaleur que les parties du corps qui étaient moins en contact avec le linceul. Cela a probablement causé les différentes nuances de l’image et l’impression de relief dans l’image imprimée sur le linceul.

Vous allez peut-être me dire : oui, mais cela n’est qu’une hypothèse. En fait, l’origine de l’image sur le linceul ne s’explique pas selon les données de la science. Car ce qui étonne le plus les scientifiques à propos de l’image du linceul, c’est que personne jusqu’à ce jour a pu reproduire l’image à l’identique et ce, malgré les avancées de la technologie moderne.

Un autre argument de l’origine miraculeuse de l’image du linceul est le fait qu’aux endroits où il y a du sang tous les fils de lin sont absolument intactes même à un niveau microscopique. Car normalement, lorsqu’on enlève une pièce de tissu qui a recouvert une plaie pendant un certain temps, le sang coagulé est collé sur le tissu et au moment où on arrache le tissu du corps, il y a nécessairement des fils du tissu qui se brisent. Ainsi, seule l’hypothèse de la résurrection expliquerait ce phénomène. Car la résurrection consiste en réalité en la dématérialisation instantanée du corps du Christ.

Par contre, d’autres scientifiques croient que le linceul n’est pas authentique car selon l’analyse au carbone 14 qui a été faite en 1988, le linceul daterait du Moyen-âge entre 1260-1390. Mais en 2022, une nouvelle étude a été menée avec une méthode plus précise que le carbone 14 : la WAXS (Wide Angle X rays Scattering) : « la diffraction des rayons X à grand angle » qui consiste à étudier la dégradation du tissu en se basant sur la cellulose. Selon cette nouvelle méthode, le linceul aurait environ 2000 ans.

Mais une chose est certaine : au bout de toutes ces considérations, notre foi en la résurrection de Jésus dans la nuit du dimanche de Pâques est basée non pas sur une méthode d’analyse scientifique mais sur le témoignage de centaines d’hommes et de femmes qui ont rencontré Jésus ressuscité et qui ont été jusqu’à donner leur vie dans le martyre pour attester de la véracité de leur témoignage. C’est la raison pour laquelle nous, chrétiens, sommes dans la joie ce soir. Car nous sommes certains que Jésus est vraiment ressuscité et que nous ressusciterons nous aussi à sa suite.

ALLELUIA!