L’amour n’envie pas

l'amour n'envie pas
Brigitte Bédard, chroniqueuse à la Victoire de l'Amour
Cet article est numéro 1 d'une série de 3 La joie de l'amour (Brigitte Bédard)

Brigitte Bédard est (entre autres) chroniqueuse à l’émission La Victoire de l’Amour. Si c’est la première fois que je vous en parle, ce n’est certainement pas la dernière, car elle est une femme exceptionnelle : auteure et journaliste, elle a un parcours extraordinaire.

J’ai donc décidé de partager avec vous ces excellentes chroniques qu’elle a faites au printemps dernier sur La joie de l’amour, de notre cher pape François, que vous pouvez vous procurer gratuitement sur notre boutique. Je vous invite à les regarder, en vous souhaitant que l’exhortation du saint père pénètre le coeur de vos familles.

P.S. N’hésitez pas à partager les vidéos dans vos médias sociaux! 😉

  1. Ensuite on rejette, en tant que contraire à l’amour, une attitude désignée comme ‘‘zeloi’’ (jalousie ou envie). Cela signifie que dans l’amour on peut pas se sentir mal à l’aise en raison du bien de l’autre (cf. Ac7, 9 ;17, 5). L’envie est une tristesse à cause du bien d’autrui, qui montre que le bonheur des autres ne nous intéresse pas, car nous sommes exclusivement concentrés sur notre propre bien-être. Alors que l’amour nous fait sortir de nous-mêmes, l’envie nous porte à nous centrer sur notre moi. Le véritable amour valorise les succès d’autrui, il ne les sent pas comme une menace, et il se libère du goût amer de l’envie. Il accepte que chacun ait des dons différents et divers chemins dans la vie. Il permet donc de découvrir son propre chemin pour être heureux, permettant que les autres trouvent le leur.

  2. En définitive, il s’agit d’accomplir ce que demandent les deux derniers commandements de la Loi de Dieu : « Tu ne convoiteras pas la maison de ton prochain. Tu ne convoiteras pas la femme de ton prochain, ni son serviteur, ni sa servante, ni son bœuf, ni son âne, rien de ce qui est à ton prochain » (Ex20, 17). L’amour nous porte à un sentiment de valorisation de chaque être humain, en reconnaissant son droit au bonheur. J’aime cette personne, je la regarde avec le regard de Dieu le Père qui nous offre tout « afin que nous en jouissions » (1Tm6, 17), et donc j’accepte en moi-même qu’elle puisse jouir d’un bon moment. Cette même racine de l’amour, dans tous les cas, est ce qui me porte à m’opposer à l’injustice qui consiste en ce que certains ont trop et que d’autres n’ont rien ; ou bien ce qui me pousse à contribuer à ce que les marginalisés de la société puissent aussi connaître un peu de joie. Cependant cela n’est pas de l’envie, mais un désir d’équité.

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A propos Mathieu Binette 41 Articles
Mathieu Binette est entrepreneur pastoral et étudiant en théologie à l'Institut de Formation Théologique de Montréal. Il est aussi coordinateur-général de Méditation Chrétienne du Québec et des Régions Francophones du Canada.

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