La justice met de l’ordre dans notre volonté

Résumé : La justice met de l’ordre dans notre volonté. La définition simple de la justice est de rendre à chacun ce qui lui est dû.

Nous sommes arrivés à la deuxième vertu cardinale de justice. Alors que la prudence, d’une certaine manière, met de l’ordre dans notre intelligence pour faire de bons choix, la justice met de l’ordre dans notre volonté pour nous aider à bien agir. La justice nous aide à vouloir constamment et fermement donner à chacun ce qui lui est dû. Voilà une définition toute simple de la justice : donner à chacun ce qui lui est dû. Un patron donne un juste salaire convenable à ses employés selon leur travail. Ou encore, les parents donnent tout ce dont leurs enfants ont réellement besoin. Voilà ce qui est la justice aussi. Un juge doit toujours donner à un criminel une juste sentence c’est-à-dire, ajustée au crime ni trop ni trop peu.

La justice met de l’ordre dans notre volonté : la justice n’est pas toujours faire l’égalité mais elle est plutôt faire l’équité

La justice, vraiment, ce n’est pas toujours de donner à tous la même chose. Ce n’est pas tout à fait l’égalité. C’est plus ce qu’on appelle l’équité. L’égalité quelques fois peut devenir une grande injustice dans un hôpital par exemple, tous ne doivent pas avoir le même salaire. Si quelqu’un travaille 7 heures par semaine, il ne doit pas avoir la même chose que celui qui travaille 50 heures par semaine. Ou celui qui a beaucoup étudié et qui a de très grandes responsabilités, c’est normal qu’il n’ait pas le même salaire que celui qui a de toutes petites responsabilités et qui a très peu étudié. On peut causer des injustices de deux manières : en donnant trop ou trop peu en ayant de trop grandes différences entre les gens ou aucune différence. Alors, c’est vraiment une question d’équité. On peut être injuste de deux manières en donnant trop ou trop peu. Imaginez un juge qui donnerait un jour de prison à un meurtrier. Ce serait injuste. Même chose si le juge donnait 30 ans de prison à un voleur de dépanneur. Cela ne serait pas plus juste. C’est vraiment trouver ce qui est ajusté à chaque situation.

La justice met de l’ordre dans notre volonté : pour être juste, il faut éviter le favoritisme

Il ne faut pas confonde non plus je dirais le favoritisme qui est une forme d’injustice avec la générosité. Donc, si par exemple, un employeur donne des bonis pour s’attirer des faveurs d’un de ses amis ou d’une collègue qu’il trouve jolie, cela peut être une injustice criante. Mais un employeur par exemple qui donnerait des bonis pour aider un de ses employés qui est en difficulté ou qui a besoin d’aide pour subvenir aux besoins de sa famille et qui est généreux, alors cela n’est pas une injustice. De même, Dieu parfois donne des grâces à l’un et pas à l’autre et ce n’est pas une injustice. C’est de la générosité, c’est de l’amour.

Enfin, la justice la plus importante est celle que nous avons avec Dieu : rendre à Dieu ce qui lui est dû. Qu’est-ce qui est dû à Dieu? Eh bien c’est simple : tout parce que tout vient de Dieu et tout doit retourner à Dieu. Mais surtout, il faut rendre à Dieu notre cœur : amour pour amour, donner notre cœur à Dieu. Voilà ce que fait par-dessus tout l’homme juste.